• La Société Elle A Mauvaise Haleine - Le spectacle peut maintenant commencer... EP
  • La Société Elle A Mauvaise Haleine - Tout va très bien... 10'
  • La Société Elle A Mauvaise Haleine - Abats split LP
  • La Societe Elle A Mauvaise Haleine - Pavilionul 32 split EP
  • La Société Elle A mauvaise Haleine - Phase Terminale split LP
  • La Societe Elle A Mauvaise Haleine

Bouh !

Oui c’est nous, oui c’est nous l’anti-france,
Qui vomissons la patrie et le pouvoir qui pourrit,
Refusant d’engraisser les sangsues de l’assemblée
Restant le cul bien au chaud dans leur palais dorés.

Et si on vous fait peur...
Dites vous que nous sommes bien pires que ça !

Oui c’est nous les dangereux utopistes,
Anarchistes encagoulés, prônant la paix et la justice,
Refusant un système qui voudrait nous voir marcher
Tous en rang la tête baissée, la laisse au cou bien serrée.

Et si on vous fait peur...
Dites vous que nous sommes bien pires que ça !

Oui c’est nous les dangereux terroristes,
Nous sommes le ver dans la pomme qu'ils ne veulent pas partager
Nous sommes l’erreur d’un système qui voudrait nous imposer
Les règles d’un jeu auquel on ne veut plus jouer !

Dieu n'existe pas

Oui nous sommes dieu, c’est à nous de décider...
De décider qui va vivre, qui va mourir...
Oui nous sommes dieu, et c’est nous qui allons juger...
Qui nous nourrira, qui nous réconfortera...

Tout nous appartient puisqu’en tant qu’humain oui tout nous appartient !
On s’approprie la vie et on crée une envie que l’on transforme en profit.

Nous sommes des dieux aveugles
Qui refusons de regarder l’horreur et la souffrance.
Préférant l’ignorance qui nous excusera du massacre commis en notre nom.
Il n’y a pas de quoi culpabiliser,
De chercher à changer, il suffit de ne pas regarder.
Puisqu’en ce monde, tout a son utilité,
Puisqu’en ce monde, tout est à mes pieds.

Tout nous appartient puisqu’en tant qu’humain oui tout nous appartient !
On s’approprie la vie et on crée une envie que l’on transforme en profit.

Et derrière ces murs, ça pue la mort.
La mort gérée, la mort rentabilisée.
L’animal fabriqué pour finir sous cellophane,
Pour le bonheur des chasseurs affamés des grandes surfaces.
L’animal transformé, normalisé, industrialisé, l’horreur banalisée !
Mais en réalité, est-ce bien important ?
Juste ne pas y penser, tout simplement !

L’homme a créé dieu à son image mais dieu n’existe pas !
Ne cherchez pas de coupable car dieu n’existe pas !
Nous sommes seuls responsables de ce carnage, dieu n’existe pas !
Dieu n’existe pas, non dieu n’existe pas !

La guerre... (Qu'est-ce qu'elle a fait de moi...)

J’suis monté en haut de la colline, le spectacle peut maintenant commencer.
D’ici c’est sûr, j’peux rien rater…Tout en haut, de ma colline… On peut y voir des fumées s’élevées, des ruines, des cités à présent…pacifiées !

C’est la guerre, la guerre, on s’accorde à faire pleurer les violons...
C’est la guerre, la guerre, pour couvrir les cris de nos canons.

Quand soudain la nuit se met à bourdonner, qu’un flash transperce le ciel orangé,
Quand sous nos pieds le sol se met à trembler, on hurle à la joie à l’idée de voir l’ennemi tomber ! Quand le fracas des bombes est devenu la seule solution, que la haine écrase toute la raison,
Que reste t-il encore à espérer ? Que la guerre cette maudite, emporte tous les bouchers !

C’est la guerre, la guerre, qui voudrait nous faire croire...
C’est la guerre, la guerre, que l’on bâtit la paix en remplissant des cimetières.

Que sur des vies brisées on pourrait construire un avenir,
Que la fraternité naitrait de tant d’atrocité,
Que les pions que nous sommes auraient quelque chose à y gagner,
Nous n’ferons plus vos guerres, nous ne voulons plus mourir !

Alors ici ou là bas, on chantera : Guerre à la guerre ! Guerre à la guerre !
Alors ici ou là bas, on chantera : Ne va pas à la guerre, refuse de la faire !

J’suis monté en haut de la colline, le spectacle est maintenant terminé.
D’ici c’est sûr, j’ai rien raté... Tout en haut de ma colline...

C’est la guerre, la guerre, mais qu’est ce qu’elle a fait de nous la guerre ?
C’est la guerre, la guerre, mais c’est promis celle là sera la dernière… enfin peut être !

La Société Elle A Mauvaise Haleine

Le spectacle peut maintenant commencer... EP

La gangrène

No pasaran ! Antifascistes !

Le fascisme a fait son nid au sein de la misère,
il répand ses idées pourries sur la souffrance et la colère,
tellement de fois bafoués, tellement trompés,
que l’espoir s’enfuit ne laissant place qu’à la folie.

Mais ici comme ailleurs, ne laissons pas le fascisme gangréner !
No pasaran ! Antifascistes !

Notre haine n’a pas de frontière, pas de couleur,
et nous savons bien d’où viennent tous nos malheurs.
La patrie et le profit sont nos ennemis
dont nous refusons d’être le bétail qu’en leur nom on sacrifie !

Pas une rue, pas une ville, à céder aux fascistes !
Pas une lutte, pas un combat, à céder à ces parasites !
Antifascistes ! Antifascistes !

Nous sommes d’ici ou d’ailleurs et malgré les barrières qu’ils dressent entre nous,
le souffle de la révolte brise nos chaines d’un peu partout,
ce n’est pas dans les urnes que le fascisme, non, se combat,
Franc Tireur réveille toi, la bête immonde se tient là devant toi !

Nous vomissons toute forme de domination,
la solidarité comme arme chargée de raison,
nous sommes le peuple sans frontières avec comme patrie la terre,
antifasciste, antiraciste, antisexiste, sans dieu ni maitre, le cœur grand ouvert !

Personne n'est illégal

Dans les centres de rétention jadis camps de concentration,
les journées s’écoulent loin du regard des foules,
on m'a enfermé pour défaut d’identité,
j’n'ai pas de papier, on me cache derrière des barbelés !

Personne, non personne, personne n’est illégal !

On est bien logé, on a même la télé,
où on voit un bonhomme en train de nous expliquer
qu’ici on peut pas rester, qu’on va devoir rentrer,
et que même il est gentil : l’avion, il va nous le payer !

Personne, non personne, personne n’est illégal !

La seule chose qui m’inquiète,
c’est que là bas on n'veut pas de moi,
c’est pas que je m'entête mais s’il vous plait écoutez-moi,
la terre est à tout le monde, je ne reconnais les frontières !

Nous ne sommes pas à vendre

On nous avait promis le bonheur, on nous avait promis une vie meilleure.
Ils nous ont vendus nos rêves à crédit, nos idéaux et nos envies avaient finalement un prix.
Celui de la servitude et de la soumission, l'épanouissement par la société de consommation.
Mais nous voilà face au vide de la désillusion, abrutis par tant de promesses et de compromissions.

Et si à leur yeux, non, nous ne valons rien,
qu'un trait sur un graphique qu'ils peuvent éliminer du jour au lendemain,
qu'une masse difforme gesticulant sans fin,
ne se nourrissant que de miettes et de chagrin...
Nous ne sommes pas à vendre !

On nous avait promis le nirvana, qu'on le toucherait du doigt en acceptant le salariat,
mettant de coté l'humiliation de ne plus être maitre de soi à en perdre la raison.
Ils nous ont laissés nous enchainer, hypnotisés par le chant de la publicité,
a toujours essayer de posséder c'est notre liberté qu'on leur a laissé nous dérober.

Et si à leur yeux, non, nous ne valons rien,
qu'un trait sur un graphique qu'ils peuvent éliminer du jour au lendemain,
qu'une masse difforme gesticulant sans fin,
ne se nourrissant que de miettes et de chagrin...
Nous ne sommes pas à vendre !

A force de tout vouloir posséder,
nous nous sommes laissés emprisonner par l'absurdité imposée de besoins sans cesse renouvelés,
un cercle vicieux d'où on ne peut s'échapper qu'en le brisant,
qu'en refusant les règles du jeu que l'on sait truqués, dont nous serons toujours les perdants.
Alors refusons, alors bâtissons, un autre monde qui celui là tournera rond !
Alors refusons, alors bâtissons, faisons table rase de la société de consommation !

On nous avait promis le bonheur, on nous avait promis une vie meilleure,
mais le cirque est fini, la mascarade peut cesser, le système vacille, prêt à s’effondrer.
On nous avait promis le nirvana, qu'on le toucherait du doigt en acceptant le salariat,
mais il n'y aura bientôt plus d’esclave pour vous supplier d'avoir la gentillesse de continuer à les exploiter !

Et si à vos yeux, non, nous ne valons rien,
qu'un trait sur un graphique que vous pouvez éliminer du jour au lendemain,
qu'une masse difforme gesticulant sans but et sans fin,
qui vous ferons connaitre à votre tour le chagrin...
Nous ne sommes pas à vendre !

Notre liberté

Notre liberté on a beau l'imaginer, on a beau en parler, on a beau en rêver.
On a beau tenter de créer des espaces libérés,
de remettre en question notre éducation préprogrammé,
de maudire le pouvoir et de sans cesse le défier...

Mais... Notre liberté on nous la donnera pas,
Notre liberté on la reprendra !

Leur système tant verrouillé au point même de nous faire douter,
qu'on ne puisse plus s'en passer, que rien ne sert de le contester.
Mais nous voyons ses horreurs, les yeux ouverts sur ce monde qui meurt,
nous sacrifiant en souriant, nous sacrifiant en souriant !

Mais... Notre liberté on nous la donnera pas,
Notre liberté on la reprendra !

On a beau nous dire que l'on rêve éveillé,
on a les pieds sur terre bien loin de toutes vos prières.
La folie serait que tout continu, que jamais rien ne change, que tout soit déjà foutu.
Mais nos chaines si lourdes qui nous ont tant fait trimer,
il nous faut les briser, et ne jamais les remplacer.
Ne pas redonner le pouvoir à un autre parasite
qui nous promet la lune car le pouvoir est maudit.
Notre liberté n’est pas à négocier,
impossible de penser qu'ils nous la laisseront en allant voter
car les règles du jeu ce sont eux qui les ont faites, tout est truqué, tout est bien réglé
pour que l'on reste docilement à notre place de dominé, de gouverné !

Le meilleur des mondes

Obligé de perdre pied pour accepter les brimades, la soumission du quotidien.
Préférant l’illusion, résigné, sans solution pour oublier le lendemain.
Impossible d’avancer sans se dégoûter, baisser les bras, se sentir submerger,
cherchant dans les drogues à s’évader mais elles ne serviront au final qu’à t’effacer.

Tout va très bien dans le meilleur des mondes,
où le bonheur fait face aux paradis artificiels...
Tout va très bien dans le meilleur des mondes,
où l’on s’oublie, où la vie est plus belle...

Se sentir constamment oppressé, si tu refuses les règles du jeu le système va te broyer,
t’exclure au banc de la société où il ne te laissera que le choix d’être enfermé, suicidé.
La rage fait place au désespoir, plus d’illusions, plus de grand soir.
Il ne nous restera que la folie, que la folie pour nous sentir en vie.

Tout va très bien dans le meilleur des mondes,
où le bonheur fait face aux paradis artificiels...
Tout va très bien dans le meilleur des mondes,
où l’on s’oublie, où la vie est plus belle...

On s’enferme nous même dans nos camisoles chimiques,
prescries en abondance pour calmer la douleur psychique,
de l’absurdité d’un monde qui marche sur la tête,
où tout le monde se déteste, où personne ne conteste.

Dans le meilleur des mondes :
personne pour protester, tout le monde est aligné,
pas une tête n'doit dépasser, on se shoote pour oublier,
la vie est si belle quand on a pris ses cachets,
dans le meilleur des mondes…

De ma fenêtre

J’ai passé ma journée à regarder par la fenêtre,
les gens du quartier je finis par les connaître...
A 7h c’est parti, c’est le départ pour l’usine,
à moitié endormi se pressant, mécanique.
Une journée écrasée par la machine capitaliste
* qui non, jamais sans trêve, se poursuit à l’infini...
Te pressant à produire, à consommer,
t’imposant tes besoins, t’écartant du chemin.

Nos gestes sont vides, nos mots des expressions répétitives.
Dors, mange, pour prendre des forces, vendre tes forces.
Regarde la télé, ne parle que de budget, de survie, de traites à payer,
trop fatigué, trop robotisé pour te poser des questions.

Quand je les vois passer de la fenêtre de la prison
j’ai mal pour eux, je ne me reconnais plus dans ce monde.
Ceux qui croient avoir a dire mais qui ne disent rien.
Ceux qui croient avoir a vivre mais qui ne vivent rien.
Avec comme liberté de changer de patron mais aucunement l’idée de vivre sans !
Avec comme liberté de changer de maître mais aucunement l’idée de vivre sans !

Quand je les vois passer de la fenêtre de la prison
j’ai mal pour eux, je ne me reconnais plus dans ce monde.
Ceux qui croient avoir a dire mais qui ne disent rien.
Ceux qui croient avoir a vivre mais qui ne vivent rien.
Avec comme liberté de suivre la norme, mais aucunement l’idée de vivre sans !
Avec comme liberté un espoir de bonheur,du moins...
c'est ce qu'ils se disent en espérant, mais résignés.

Pas de pitié pour les barbelés

Du haut du mont des oliviers aux vastes plaines de Judé,
une terre martyrisée, un peuple au regard vidé de tout espoir,
désabusé de n’pouvoir un jour se réveiller,
pour une journée tant espérée, pour vivre enfin en paix.

D’un côté comme de l’autre, c’est la haine la peur de l’autre.
D’un côté comme de l’autre, le souffle de la colère l’emporte,
pour un petit morceau de terre, pour des dieux inexistants,
des chars face à des pierres,une mère tient son enfant en sang.
Ni Palestine, ni Israël... des peuples unis sans frontières !
Ni Palestine, ni Israël... pour que tombe le mur de la haine !

Ami sache que des deux côtés la guerre n’est pas une fatalité,
lâche ton arme, renie ton dieu et brûle ton drapeau.
La vie n’aura de sens que lorsqu’on aura enfin compris
que rien ne sert de mourir pour un pays.

Sans drapeau, sans gouvernement, sans patrie, soyons tous le peuple apatride !
Sans frontières, sans aucun mur, sans limites, soyons tous le peuple apatride !

Cassons, cassons le mur, ni Palestine, ni Israël !
Cassons, cassons le mur, des peuples unis sans frontières !
Cassons, cassons le mur, ni Palestine, ni Israël !
Cassons cassons le mur, pour que tombe le mur de la haine !

Le résigné

Je hais le résigné qui voudrait me voir enchainé, me voir comme lui tout accepter,
qui en a assez de me voir gueuler, qui me demande de la fermer.

Je hais le résigné pour qui rien ne va changer, disant qu’ils sont tous pourris,
qu'il faudrait tous les voir partir, mais le dimanche s’en va voter.

Je hais le résigné qui tout compte fait me fait gerber !
Je hais le résigné qui se complait dans son rôle d’exploité !

Tu pues la haine

S’en prendre à la racine, éradiquer les dieux,
increvables vermines, faiseurs de miséreux,
asservissant les masses, des guerres et des massacres,
avec comme seul salut une aveugle soumission.
Ils dirigent, ils éduquent, ils voudraient formater,
imposer leur démocratie, nous forcer à voter pour un roi qui nous exploite,
nous fait bouffer des miettes et s’empresse tous les jours de multiplier la dette.

Tu pues la haine !

Ils proclament la liberté en instaurant la terreur,
ouvrent les frontières mais bâtissent des murs,
combattent l’intolérance en accablant les différences,
consternent les foules en réfutant les évidences.
Le gouvernement nous trompe, les médias nous mentent,
ils nous conditionnent pour mieux nous manipuler,
fabriquent des élites pour que puisse régner le nouvel ordre mondial, leur projet il paraît.

Ils instaurent leur économie dans toutes les contrés,
remplissent leurs poches de pots de vins, d’intérêts,
complotent entre eux et nous font croire ce qu’ils veulent et vont même jusqu'à nous accuser de vols.

Tu pues la haine !

Le mot d’ordre augmentation de la production,
proclame le travail comme moyen d’évasion,
l’être humain comme acteur à part entière,
pour lui survivre le droit de trahir ses frères.

Comme une insulte à l’intelligence, croyance aveugle !
Comme une insulte à l’intelligence, refus des libertés !
Ni dieu, ni maitre, nous seul devons écrire notre histoire...
Ni dieu, ni maitre, nous seul pouvons modifier l’histoire...

Dénonçons, résistons, existons !

Tout commence aujourd'hui

Tout commence aujourd’hui, nos révoltes prêtent à tout bruler,
plus le temps de croire, plus le temps d’attendre,
qu’ils s’en aillent tous, qu’ils crèvent tous.
Espérer qu’ils ne veulent que notre bonheur ne serait que refuser de voir et de comprendre
que rien ne sera acquis, sinon en luttant, sinon en résistant.

Puis vient le temps des élections, et le troupeau s’en va aux urnes,
désespéré et résigné que jamais rien ne va changer !

Classe dominante mais déjà agonisante, ni vos lois, ni vos flics ne pourront nous museler.
Votre système à l’agonie ne demande qu’à mourir et on vous enterrera avec joie
car nous nous voulons vivre !
Face au gouvernement : riposte ! Riposte !
A la dictature de l’argent : riposte ! Riposte !
Face au gouvernement : autogestion !
A la dictature de l’argent : révolution !

Et enfin on pourra commencer à gouter à la liberté...
Et enfin on pourra commencer à tout reconstruire, à en rêver...

La Société Elle A Mauvaise Haleine

Tout va très bien... 10"

Le criminel

Refuse la servitude, n'attends rien du pouvoir,
Ne te contente pas de survivre, à toi de concevoir
Ton propre futur, enfin sortir du rang,
Détruire la hiérarchie, la fin des oppresseurs.

Le systeme nous maintient en ordre de classe
En nous donnant l'illusion d'un jour meilleur
Mais tout est fictif chacun reste à sa place,
Le pouvoir passe de main en main.. l'élite est supèrieure.

Armée des médias, nous sommes désinformé,
Cachant les vrais problèmes, voilant les solutions,
Le système à l'agonie nous prie d'aller voter,
Chimère démocratique, mensonge des élections.

Refuse de choisir ton maitre, à toi de décider,
Si la vie que tu as choisi répond à tes envies,
Ne soit pas effrayé par le collosse oppressant,
Qui régit ta vie te rendant obéissant.

Tu te plains de la police, de l'armée, de la justice,
Des administrations, des lois, du gouvernement, des patrons.
Tu te plains mais tu veux le maintien du système où tu végètes,
Tu te révoltes parfois mais pour recommencer toujours.
Pourquoi te courbes-tu ? Obeis-tu ?
Pourquoi sers-tu ? Te résignes-tu ?
Parce que tu es l'électeur, celui qui accepte ce qui est.
Tu es le larbin, le serviteur dévoué,
L'ouvrier résigné de ton propre esclavage.
De quoi te plains-tu ? Tu es toi même ton bourreau !!!

Tolérance zero

La tolérance zéro ne s'applique pas aux patrons, ne s'applique pas aux matons.
La tolérance zero ne s'applique pas aux condés, ne s'applique pas aux préfets.
La tolérance zero ne s'applique pas aux banquiers, ne s'applique pas aux huissiers.
La tolérance zero ne s'applique pas aux bourgeois, à ceux qui font la loi.

Mais c'est juste la justice qui est à vendre, elle vendra son cul au plus offrant, pas question de parler d'égalité, tout oui tout peut se monnayer...

La tolérance zero s'appliquera dans ton quartier, s'appliquera dans ton lycée.
La tolérance zero s'appliquera dans ton usine, deviendra ta routine
La tolérance zero s'appliquera aux contestataires, à ceux qui refusent de se taire
La tolérance zero te fera marcher au pas, te fera suivre leurs lois.
La tolérance zéro s'applique à toi, à moi, à tout ceux qui contestent les lois.

Attention à toi si tu ne marches pas droit, si tu n'les respectes pas...
Un flic t'embarquera, un juge te l'expliquera en te mettant en prison sous les coups des matons.

Casse ta télé

Big brother remplit ton esprit, tes pensées,
Il te fait chanter, danser, rêver...
Te remplit le crane d'inutilité
Pour t'empêcher de réfléchir, de te questionner.
Les grands groupes médiatique controlent l'information
Créent et fabriquent nos futures idoles...
La star academie comme seul horizon de réussir sa vie, désillusion !
Nos cerveaux modelés, violés et préparés à ingurgiter les conneries télévisées,
Ils nous ont transformé en bétail à consommer toujours plus avide de publicité.
Hypnotisé par une réalité tronquée
Tout va toujours dans leurs interets,
Le monde tel que vous le voyez,
C'est tout ce qu'ils espèrent vous voir accepter.
Ne crois pas ta télé / Eteint ta télé / Détruit ta télé / Qu'elle finisse éventrée !!!
Bouygues, vivendi et l'u.m.p, qu'ils finissent tous au bucher !!

L'oeil

Si tu veux être libre présente tes papiers,
Classé, rangé, partout t'es fiché,
Un numéro chacun pour nous identifier tel le bétail au fer rouge marqué,
Notre liberté que l'on croit illimité n'est qu'un leurre, une illusion bafouée.
On a beau se voiler la face on ne peux pas ignorer
Que derrière ton portable ils sont là pour t'écouter,
Que derrière ton clavier, tout est enregistré, classifié sur base de donnée,
T'as pas de vie privée, peu importe ce que tu fais, tôt ou tard tout sur toi se sait.
Liberté surveillée, liberté controlée, esclavage volontaire, refusons de nous taire !!
Alors attention à toi si tu ne marches pas droit, pour préserver la paix ils sont pret à t'écraser.

Brûle

Brûle tes idoles, tes dieux niés, libére toi, refuse l'ignorance,
Dépasse tes préjugés, dépasse les limites qui t'enferment dans une vie de dépendance.
De siècle en siècle tenu en laisse, manipulé, berné par des promesses,
D'un paradis qui s'oublie et dépérit, d'un paradis où tout est pourri.
Préchant la tolérance, ils t'offrent la déchéance,
Préchant la paix, des peuples entiers massacrés,
Au nom d'un dieu, au nom de ton dieu,
Au nom de ton dieu, au prix de ton adieu.

Pense, réfléchis, agis !!
Mouton noir du troupeau sort de là...anarchie !!

Existe (Nacht Und Nebel)

Chasse de ta mémoire cette éducation figée,
Qui forme la base de tes préjugés.
Chasse de ta mémoire toute oppréssion morale,
La vision déformée de modèles érronés,
Reflexion archaïque contrainte stéréotypée,
D'une image faussée, coupée de la réalité.
Inconscient manipulé tu crées tes propres chaines,
Prisonnier d'un systéme de valeurs imposées.

Exalte tes contradictions, réinvente tes utopies.
La seule autorité que tu puisses accépter est celle de toi même.
Détruit les sensibilités que d'autres t'ont inculqués,
Ne sois plus la victime, reconstruit tes sentiment, existe !

Vivre, pas survivre (Haine Brigade)

Tous les jours travailler
Et tenter de survivre,
Dans ce monde hostile
Qui me détruit,
Vivre et ne jamais exister.
Avancer sans savoir...
Regards vides,
Conversations stériles...

Gueuler des jours entiers,
Gens vides non réceptifs,
Vivre ne s'achète pas,
Ils sont perdus.
Je n'en peux plus d'espérer,
Rien ne changera,
Je n'attends plus rien
Si ce n'est la fin.

Une montre comme repère
Et de jours en jours,
Voir les secondes tomber
De plus en plus vite,
A jamais perdues dans l'ennui,
Cette vie n'apporte rien,
Trop d'absurdités...
Je veux vivre et pas survivre !

Aliénation télévisée (Fourmis Delta)

Je suis parano car ici tout est faux,
Nos besoins nos idées nous ont été appris !
Je suis barjot à cause de leurs infos,
Ressassées, erronées, conneries à gros budget !
Nos phrases, nos idées, nous ont été dictées!
Orientées, déformées, aggravées, amplifiées !

A force de regarder la télé,
Je suis devenu un gros déchet,
Vidé, anesthésié, je n’ai plus qu’à adhérer !

Via nos postes de télé, ils ont su nous manipuler.
Plus besoin de réfléchir, nous laissons notre raison mourir !

Y’a pas d’montée d’l’insécurité...
Je vis dans la cité, je n’ai rien remarqué...
Cessez de croire ce putain de J.T,
Rien n’a changé c’est juste pour nous fliquer !

Emissions injonctives, autodestruction passive,
Je verrais à ma dernière heure, que ma vie n’était qu’un leurre !

La Société Elle A Mauvaise Haleine

Abats split LP

CRS

Les C.R.S vont arrivés la fête va pouvoir commencer,
encagoulés et doc coquées on va aller les provoquer.
Tous rassemblés, prets à lutter, main dans la main ça va péter.
Les C.R.S vont arriver, la poussiére ils vont la bouffer !

Sans trop m'avancer j'compare ces gens à des nazis,
Leurs uniformes, leurs crânes rasés m'font penser à Mussolini,
Aux années sombres de la guerre ou l'expression était punie,
A croire que malgrés tout leurs regrets ces gros connards n'ont rien compris !

Nous n'aimons pas la guerre mais nous sommes pret à y passer,
Ensemble, tous solidaire, il est possible de gagner...
Regagnons nos vies, car ils nous l'ont volé,
Regagnons nos vies, mort à l'état policier !

Armés de leur matraque ils prennent plaisir à nous frapper
Mais nos gentils coktails vont taquiner leurs boucliers.
Au nom de la liberté, nous combattrons dans la rue
En continuant de croire que tout n'est pas encore perdue !

Notre gentille émeute se transforma en bain de sang,
On s'est fait exploser, ils nous ont arraché les dents.
Ils étaient un millier pour cent manifestants,
Ils nous ont fait agoniser et ont même trouvé ca marrant...

Y'a pas d'moralité mais quand t'exprime tes idées
T'as plutot interet d'être super bien armé,
Et lorsque l'état n'est pas d'accord avec toi,
La punition sera les c.r.s contre toi.

Sarko

C’est l’histoire d’un petit connard qui révait d’avoir le pouvoir,
Un suce boule de première qui serait prés à vendre sa mère.
Le petit Nicolas veut nous faire marcher aux pas, le retour à l’ordre moral...
Attention ça vas faire mal !!

Pas de pitié pour les immigrés les charters seront blindés
Même si chez eux c’est la guerre on n'veut pas de leur misère.
Des gens meurent à nos frontières, peu importe de toute manière,
L’opinion n’est plus choquée, loboto par la télé.
Toujours un flic derrière toi, au coin de rue des caméras,
Contrôles d’identités, tous génétiquement fichés.
Avec les droits de l’homme, il se torche sans vergogne...
Sarkozy est un nazi et le peuple applaudit !

Plus de clodos à l’horizon pour que les gens claquent leur pognon,
Plus de mini jupe dans la rue, faut pas que les filles montrent leur cul.
Plus de fumeurs plus de drogués, même ton frère tu dois le balancer.
Sarkozy veut faire de nous des robots qui obéissent c’est tout !!

Education

Le systeme éducatif doit changer, il doit être révisé et modifié.
Les jeunes ont le droit à un enseignement adapté,
Il faut réagir et faire comprendre aux gens
Que l'éducation débute dés l'age de 3 ans,
Là où l'enfant progresse petit à petit et apprends la vie.
Certains problemes auraient pu être évités
Si dès le plus bas âge on leur avait inculqué
Que tout individu devait se respecter, que la terre était sacrée.
Les professeurs doivent diversifier leurs activitées
En élargissant les domaines étudiés.
Pourquoi ne pas créer des passions
Qui dans leur vie d'adulte serviront ?
La culture de la terre, la vie des animaux,
L'équilibre alimentaire, les respect des eaux...
Fini les matières principales, il faut faire évoluer les programmes.
Fini le rabachage d'information, favorisons la mise en application.
Devons nous laisser nos enfants entre leurs mains ?
Ou choisir l'enseignement par nos soins ?
Leur inculquer les 6 premières années de la vie,
L'association de la pratique et de la théorie !
Education, le cerveau de nos enfants est formaté,
Il faut réagir... à nous d'agir !!

Lille 2004

Lille 2004, à la culture ils s’attaquent / Lille 2004, réalisons la contre attaque !
Nous habitons Lille...oui Lille c’est notre ville,
Pas de honte, pas de fierté, c’est là qu’on a appris à marcher.
Putain de bastion socialiste plein de gens raciste,
Putain d’cité ouvrière dont les lillois sont très fiers.
Les corons, les courés, les usines désafectées, les HLM, les cités, le décor fait pleurer.
Rien à faire, à part traîner dans les cafés...et ça boit pour oublier !
Capitale culturelle, capitale européenne, les gens ne peuvent plus rien faire.
Le Rockline a fermé, le Carré est en procès,
Les zicos sont censurés les assos sont réprimandés.

Gréve générale

La grève sauvage est déclarée, on se transforme en émeutier,
Plus envie de reculer, cette fois les flics devront céder.
On a vraiment tout essayer, la droite, la gauche nous ont menti,
Cette fois le système va exploser,
Vive la révolte des insoumis!

Organisés en comités les choses vont bouger, les patrons au bucher et les profits exterminés.
Les mairies réquisitionnées et l’état renversé pour que nos vies deviennent enfin leur priorité.

Plus la peine d’espérer messieurs les exploiteurs,
L’heure est venue pour vous de descendre sans ascenseur de vos tours d’ivoire
Car vous sentez l’odeur, l’odeur des bûchés où brûlent toutes vos horreurs !

Enfin nous serons libre de toutes vos règles débiles,
Enfin nous serons libérés de toutes vos contraintes inutiles!

Le bazar animal

Considéré tel du matériel d’expérimentation, l’animal est torturé sans compassion,
Expérimenté, testé... sacrifié ! Ses cris sont étouffés !!
Par la violence tolérée, notre manque d'intérêt de la vie qui nous entoure, de tout ce qui en retourne.
Enfermé dans une cage de sa naissance à sa mort sa vie n’est que souffrance, mais quel est donc son tort ?
Sauf celui d’être considéré comme une race inférieure, par des bourreaux qui se croient supérieurs.
Pourtant c’est prouvé l’homme , l’animal rien à voir...
L’animal n’éprouve aucun plaisir à torturer ! Non !
Stoppons l’expérimentation, une vie ne vaut pas plus qu’une autre.
Non à la vivisection, une vie ne vaut pas plus qu’une autre !!
Créé, élevé dans le seul but de le faire souffrir, l’animal est bafoué, l’animal est torturé.
Créé, élevé dans le seul but de le faire mourir, l’animal est bafoué, l’animal est torturé.

Les oubliéEs

Ils m’ont enfermé car j’emmerde la société.
Ils m’ont enfermé, moi et tout leur préjugés.
J’ai contré leurs lois pour pouvoir continuer de vivre.
Ils m’ont enfermé et je les entends encore dire
Que c’est pour mon bien, que la prison m’apprendra,
Que cette putain de geôle me soumettra.

Je suis prisonnier je ne suis pas comme vous.
Je suis prisonnier je vous regarde avec dégoût.
Je suis prisonnier car je refuse de me soumettre.
Je suis prisonnier car je n’ai ni dieu ni maître !

J’ai refusé de me faire modeler.
J’ai refuser d’être contrôlé.
J’ai refusé la société.
J’ai refusé et ils m’ont enfermé...
Parqué, rangé, caché, pour m’oublier !

La prison ne me changera pas, grâce à vous le pire est en moi.
Maintenant je n’ai plus de limite, sentez-vous la dynamite?
Piéger par le système, pas de choix, pas de sortie,
Marche ou crève, ta liberté vaut ce prix !

Soldats inconnus

Pourquoi te battre pour ta patrie ? Pourquoi te battre pour des frontières ?
A cause d'elles nous sommes soumis à être continuellement en guerre.

La patrie est une prison. Les frontières sont ses barreaux.
Elles créent en nous la division. Détruisons toutes les nations !

La palestine est toujours en conflit, on n'compte plus les mort en tchétchénie !
La sierra leone agonise... les ravages du patriotisme !!!!
Alors brûle ton drapeau et tes frontière bancales.
Alors brûle ton drapeau pour que vive la solidarité MONDIALE !!!

Pensée unique

Je veux pas faire ce qu’il faut faire,
Je ne veux pas être ce qu’il faut être,
Laissez nous un minimum vivre notre vie au maximum.
Fatigué d’entendre, la marche à suivre, la voie à prendre,
Libre de suivre notre chemin, prendre en main notre destin.

Pensée unique, pensée contrôlée, pensée unique ça me fait marrer...

Les bons penseurs, les beaux parleurs ne peuvent dicter notre bonheur,
Je veux faire ce qu’il me plait, être enfin en liberté.
Qu’ils arrêtent de nous forcer, à acheter, à consommer,
Le bonheur ne peut pas s’acheter.. il faut vivre sans s'consumer !

Vos règles ne sont pas les miennes, comme les miennes ne sont pas les tiennes,
En respectant le choix d’autrui, j’ai envie de vivre ma vie.
Pourquoi tu fais comme ton voisin ? Pourquoi tu ne te prends pas en main ?
Pourquoi tu suis la mode? Manques-tu à ce point d’imagination...
Je n'veux pas croire qu’on est tous cons !!

Casse toi

Casse toi gros relou !!!
T'es qu'un cirrhosé tu nous fait chier.
Casse toi gros relou !!!
T'as la même penche que ma mémé.
T'es venu ici, t'as pas d'amis ?!
Casse toi gros relou !!!
Y'a ton cerveau qui s'est enfui !?
Casse toi gros relou !!!
Casse toi !!!

La Société Elle A Mauvaise Haleine

Phase Terminale split LP